Association Pour la Vie de la Paroisse
Saint Germain du Lac
52 chemin du Mont Baret
74290 Alex
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Père,

     L'exposé présenté par le père Fournier Bidoz, Vicaire Général, lors de la réunion des membres de l'ARE (association pour le rayonnement de l'ermitage) pour leur assemblée générale nous impose la communication suivante.
Ce sera la seule information faite sur le sujet en réponse à l'exposé du Vicaire Général et aux articles de journaux qui s'en sont fait l'écho. Elle restera interne à l'Eglise.

     Cette assemblée de l'ARE, convoquée le samedi 25 avril 2015, n'a pu effectivement se tenir en l'absence de 2 membres de droit, démissionnaires depuis plusieurs mois.

     Néanmoins le Vicaire Général, alors qu'il savait pertinemment qu'elle ne pourrait se tenir, a profité de cette opportunité pour communiquer et donner l'occasion à la presse de publier des articles.
 
      Pour l’association
      Le Président de l’A.V.P.S.G.D.L
      Thierry Serant
 
DROIT DE REPONSE
 
Menthon-Saint-Bernard, le 7 mai 2015
 
* Entre guillemets et en rouge : les paroles du Vicaire Général.
 
     

      « Silence de l'Evêque depuis le 23 décembre 2014.... L'Evêque s'est occupé tous les jours de ce conflit. On peut parler de harcèlement. »
En refusant de régler le problème de fond qu'il connaît parfaitement depuis plusieurs années, l'Evêché maintient volontairement la situation que nous connaissons aujourd’hui et entretient la division qu'il a lui-même générée depuis longtemps et plus particulièrement en décembre 2011 en imposant une nouvelle lettre de mission pour Marie Barbieri contre l'avis du Curé et de l'EAP, lettre que l'Evêché reconnaît aujourd'hui comme une erreur de sa part.

     « Il n'y pas d'EAP nommée depuis 3 ans »
Par une lettre signée le 5 février 2014, l'Evêque nomme 3 personnes membres de l'EAP. Il existe donc, contrairement à ce que dit le Vicaire Général, une EAP dans la paroisse.

     « Rôle de l'avocat ecclésiastique, L. Bernard.....Il a été sanctionné par un décret de Mgr Barbarin (ses missions ont été réduites aux causes matrimoniales)»
Cette affirmation est réductrice puisqu'elle ne concerne que les affaires nouvelles sur la Province de Lyon. Cette situation ne devrait pas en rester là après de nouveaux éclaircissements. Le dossier est depuis repris par un autre avocat ecclésiastique, le Père Drillon, qui, à l'étude du dossier, a accepté de continuer ; il a validé le dossier de L. Bernard. Cet avocat continuera d'accompagner le Père Xavier malgré des nouvelles démarches effectuées pour le contester en recherchant un non agrément alors qu'il plaide à Rome depuis plus de 8 ans.

     « L'Association ARE n'est pas la cause du conflit en cours dans la paroisse, même si elle est l'occasion. Il y avait des tensions antérieurement à ce conflit. Au moment où le rayonnement de l'ermitage est devenu effectif avec une nécessité d'autonomie, les relations se sont envenimées.»
Cette affirmation gratuite ne repose sur rien. Dès 2011 la paroisse avait constaté des dérives graves ce qui avait motivé la décision de la paroisse de ne pas conserver Mademoiselle Marie Barbieri dans ses effectifs salariés. Par ailleurs quel est le curé qui peut se targuer de faire l'unanimité dans une paroisse? On pourra toujours trouver des déçus, surtout parmi ceux qui détenaient certains pouvoirs et qui ont le sentiment de perdre leur autorité avec l'arrivée d'un nouveau curé.

     « Il y a un problème sur l'objet de l'association »
Niée depuis le début, la non validité de l'objet, relevée par l'Officialité et par l'avocat, est enfin reconnue. On peut cependant s'étonner, le Vicaire Général étant membre de droit de l'association, que, depuis plus de 2 ans, y compris sur la demande expresse formulée par l'Evêque le 22 février 2014 lors d'une réunion à l'évêché, les modifications n'aient pas été apportées.

     « La nouvelle association de la paroisse créée n'est pas dans les clous » (l'association pour la vie de la paroisse Saint Germain du lac). Le service juridique de la Conférence des Evêques, interrogé par écrit, n'a pas confirmé cette analyse.

     « L'audit réalisé en 2012 par Mr. Descours »
Il n'a jamais été question d'un audit mais d'une demande de médiation initiée par la paroisse. D'ailleurs le médiateur a été trouvé par la paroisse sur les conseils de l'Officialité de Lyon ; l'Evêque, au bout de 2 mois, n'ayant toujours pas trouvé d'interlocuteur. On continue de s'étonner sur l’absence de la communication officielle de ce rapport dont l'essentiel ne peut reposer sur des citations des personnes rencontrées comme cela est affirmé.

     « Sur le paragraphe sanctuaire, ce n'était qu'un projet....le recteur ne pouvait être que le curé »
Cette affirmation est inexacte. Les statuts du sanctuaire ont été remis et commentés par l'Evêque le 22 février 2014. Il était bien précisé qu'il s'agissait d'une décision de l'Evêque et non d'un projet comme le document remis ce jour-là le prouve. Le recteur qui était prévu n'était pas le curé et le document accordait tous les pouvoirs à l'ARE. Cette manœuvre permettait, sans la vigilance de la paroisse, de transférer un bien contrairement aux exigences des donateurs. Devant ce constat, sans qu'il y ait eu violence verbale, il fût soulevé qu'il était souhaitable que le recteur soit le curé et que le sanctuaire ne pourrait être érigéque s'il était conforme au droit civil (allusion faîte à l'acte de 1974).

     « Cela suppose l'accord de la paroisse »
Cette demande n'a jamais été formulée ainsi et confirme bien notre analyse de l'acte de 1974 qui précise clairement la demande de l'accord express du Curé. Peut-être est-ce l'explication à la violence exprimée par le Vicaire Général vexé que l'on ait pu découvrir son subterfuge !

     « L'avenir du Père de Dumast. Les journaux ont évoqué sa révocation »
Ainsi le Vicaire Général peut parler de la révocation initiée par l'Evêque tout en ne disant rien en se réfugiant sur la difficulté de communiquer. Respectueux, nous maintenons cette confidentialité qu'exige la situation tout en regrettant le comportement ambigu de l'Evêché. Néanmoins, il est important de savoir que l'Evêque a renoncé à la révocation.

     « L'enjeu c'est la question d'obéissance... Quand on n’obéit pas, on est hors de l'église. Il y avait autrefois des galères pontificales, mais c'est dommage, il n'y en a plus »
Si cette remarque a fait rire certains membres de l'ARE, elle est invraisemblable dans la bouche d'un Vicaire Général en invoquant un prêtre dont il a la charge. Elle ne restera certainement pas sans suite.

     Quant à l'allusion à propos de l'obéissance: « Refuser d'obéir c'est forcément amener la division » constate l'Evêché en conclusion. Il faut se rappeler que l'Eglise n'est pas une secte, avec un gourou tout puissant avec des adeptes qui lui obéissent aveuglément, comme des esclaves ; l'obéissance dans l'Eglise se vit plutôt selon les règles du Droit ecclésial. Depuis quand est-on tenu d'obéir dans l'Eglise lorsque l'ordre donné par un supérieur est illégal au regard du Droit de l'Eglise ?

     « L'avenir de Saint-Germain. Rien ne peut repartir tant qu'il existe une volonté de destruction »
Il s'agit d'une affirmation qui ne repose que sur la volonté du Vicaire Général de s'opposer au fonctionnement de la paroisse. Les paroissiens de Saint Germain du Lac s'investissent pour redonner à cette paroisse et à ce site toute sa véritable mission.

Que le Seigneur puisse nous aider à garder confiance en notre Eglise.